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Photo du rédacteur Lauralie

Sais-tu seulement qui je suis?

Peut être que vous pensez me connaître, vous, qui que vous soyez. Vous avez peut- un jour croisé ma route ou entendu parlé de qui j'étais, ou du moins ce que l'on vous a raconté. Vous avez sûrement fait des rapprochements sur des événements, des "on dit" ou des interprétations de comportements. Mais au fond, croyez-vous que nous sommes aussi facile à lire ? Croyez-vous que l'image que nous donnons est celle qui définit ce que nous incarnons?

Une personne peut voir le rouge et le juger comme "passion", une autre, en revanche, interprétera ce ton comme signe de grande "frustration". Quelque soit la façon dont elle sera montrée, le spectateur fera toujours un lien avec ce qu'il connait, donnant à l'initial alors un autre aspect.

Longtemps j'ai voulu justifier, j'ai essayé de me présenter dans la manière la plus authentique et vraie. Je pensais que les gens me verraient simplement comme celle que je suis et qu'ils retiendraient que je ne cherchais qu'à ne jamais les contrarier ou toucher quelque chose en eux qui me rendrait détestée. Seulement je me battais contre une image incontrôlée d'un reflet qui les poussaient à voir seulement ce qui leur parlait, ce qui leur été familier. Comme on jette une pierre sur un bouclier qui ne fait que soulager celui qui l'a portée toutes ces années, ce premier finira cabossé, refletant une image biaisé de ce bel objet qui fût au commencement joliement dessiné dans l'acier.

Alors quand une image erronée venait à atteindre mon cœur, je ne pouvais m'empêcher d'essayer de la corriger, m'excusant d'une chose qui ne m'appartenait pas finalement. Si un sourire avait été le sujet d'une interprétation erronée, alors je m'efforçais de l'effacer, tentant de le contrôler, chaque fois que quelqu'un serait en position de donner un avis, le coller à une action ou une quelquonque émotion. Et si un simple sourire pouvait raconter tant de choses, j'en arrivais à analyser chacune de mes expressions, de peur que d'autres le fasse et en donne une interprétation.

Dans cette guerre perpétuelle de maîtrise de moi-même, j'en suis venue à oublier celle que j'étais et ce qui me caractérisait. En vain finalement, car quelque soit le degré de censure que nous nous afligeons, il y aura toujours des regards critiques, dans un monde où l'autre n'est qu'un miroir de nos propres consciences. Le jour où nous le comprenons, nous commençons à voir les choses de manière différente. Car en étant nous-mêmes, nous permettons aux autres, non pas de nous aimer, cela n'est pas le but, mais de s'aimer eux-mêmes dans ce non jugement, ce grand cheminement vers l'être caché et quelque fois peu apprecié qu'ils percoivent dans nos yeux. Il n'est pas question de faire en sorte que notre vérité soit comprise par tous, car si cette version était la même pour toutes, alors nous ne serions que de simples moutons, sans âmes, ni réflections, nous n'aurions pas à savoir qui nous sommes réellement, car nous ne serions que de simples reproductions de ceux qui nous entourent.

La vie est tellement plus vaste, plus personnelle. La rareté de nos milliers de personnalités est tellement plus belle, nous offrant tant de richesses. Alors arrêtons de nous cacher, arrêtons de continuellement nous excuser. Trouvons ce que nous sommes de plus, et acceptons, apprenons, aimons. Seul nous-mêmes avons la capacité de comprendre notre être. Il faut donc consentir que cette individualité a une utilité, qu'elle soit ou non appréciée.

Alors je me réconcilie avec celle que je suis, je me demande pardon de m'être si longtemps enfermée, attachée, et je tente doucement à me redécouvrir, m'autorisant à m'exprimer et à être, même si le monde entier ne peut m'apprécier.

Ma valeur est unique et ce que je fais sur cette planète l'est toute autant, en plus d'être éphémère.

Pourquoi ne pas essayer d'en faire quelque chose qui nous plaise et qui nous fasse vibrer, même si cette chose est amenée à être un jour jugée. Car, je le répète, personne ne peut connaître ce qui anime notre cœur et ce qui alimente notre véritable bonheur.

Alors vivons! Et arrêtons de nous comparer, arrêtons de nous excuser, aimons comme nous souhaitons aimer. Soyons fous et naïfs, croyons aux fées, aux histoires enchantées. Dansons, chantons sans peur de continuellement être appréciés, validés.

Nous sommes les dieux et les déesses de notre propre monde. Incarons-le, façonnons-le et faisons de l'univers le plus beau rassemblement des astres que nous sommes, tous aussi différemment uniques et grands.

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